ZONES LUDIQUES
Loisirs différents
Lieux de rencontres
d'expériences
créatrices
sexuelles
expressions
espaces libres
Conservation du paysage agricole (bois et pâturages)
Gastronomie
Commerce des produits de l'artisanat
Ces zones se présentent comme une alternative permanente aux zones de végétation protégées (cernées de vert) qui sont plus nombreuses et tout aussi accessibles (cf. panneau A : les flux de circulations).
Les moyens d'accès
Les habitants se déplacent pour se rencontrer et se distraire ensemble.
Les véhicules (individuels ou collectifs) sont abandonnés aux abords de ces zones et remplacés par des moyens de transports spécifiques et banalisés (par ex. : des bicyclettes et des chevaux).
Ces 7 zones sont reliées entre elles par le fleuve : bateaux promenades,
par des grands aéronefs (une base dans chaque zone).
Equipements communs aux sept zones
1 - Les routes-expositions.
2 - Les carrières aménagées.
3 - Les jeux de Topo.
4 - Les miroirs.
Remarque : sur la zone dite « Les alluvions » (région de Honfleur) :
- il n'y existe ni routes, ni carrières :
=> répartition aléatoire de miroirs et d'oeuvres d'art (par exemple : sculptures académiques en marbre et en bronze) au milieu de ces vastes herbages.
Ceux-ci pourront être parcourus à cheval avec comme relais des abris sur pilotis où seront installés des jeux de Topo.
Les routes-expositions
Le long de toutes les routes existantes dans ces zones sont installés soit à l'air libre. soit à l'intérieur de constructions provisoires, tout ce qui peut être matière à exposition (objets, documentation, oeuvres d'art, etc.).
A titre d'exemple : ci-dessous mini-rétrospective de « charge-objets » de J.M.S. 1963-1966.
1 - alignement de cailloux à angle droit, 1963 ;
2 - cailloux alignés selon la diagonale d'un miroir carré, 1963 ;
3 - toile noire + miroir, 1963 ;
4 - toile blanche + miroir, 1963 ;
5 - chaise + pied de lavabo en faïence + ballon de verre. 1963 ;
6 - batterie d'automobile + étui en plastique, 1964 ;
7 - toile de bâche à rayures + roulettes, 1964 ;
8 - un mètre carré de toile de bâche à rayures, 1965 ;
9 - un bâton recouvert de tissu et de plastique, 1965 ;
10 - une planche étroite et un bâton recouverts de tissus et de plastique, 1965 ;
11 - quatre-vingt-une outres en plastique transparent + quatre grillages sur toile de bâche, 1965 ;
12 - deux planches à repasser recouvertes de feuilles de rhodoïd, 1965 ;
13 - trois feuilles de rhodoïd transparent + capot de plexiglas transparent + socle de plexiglas blanc opaque, 1966 ;
14 - deux mètres carrés de linoléum + deux feuilles de rhodoïd transparent + capot plexiglas transparent, 1966.
Les carrières aménagées
Il existe dans ces zones de très nombreuses carrières (sablières).
2 cas :
I - Les carrières inondables.
- Le canal qui les relie au fleuve est équipé d'une station de filtrage des eaux et d'éclusage permettant un réglage du niveau.
- Elles sont toutes dotées d'équipements sportifs nautiques.
Exemple d'organisation de l'espace d'une carrière inondable.
1 - Avant la mise en eau, répartition de tas de sable sur des supports coniques en béton.
2 - Inondation de la carrière jusqu'à immersion totale de ces tas de sable.
3 - Puis baisse par paliers du niveau d'eau ------> création d'îlots coniques « en escaliers ».
4 - Répartition sur des socles en béton de sièges circulaires immergés destinés aux nageurs, aux centres desquels se trouvent placés des vibreurs qui animent la surface de l'eau en créant des ondes concentriques (machines à faire des ronds dans l'eau).
II - Les carrières sèches.
- Elles sont dotées soit d'équipements sportifs, soit d'installations permettant toutes les formes de spectacles (théâtre, musique, projection photos et films, etc.).
- Elles peuvent être recouvertes par un système de tentes géantes.
Règle du jeu de Topo
Deux joueurs A et B situés de part et d'autre d'une surface carrée sur laquelle sont tracées des lignes parallèles :
6 lignes « en pointillés » découpent en 7 bandes égales le terrain du jeu. 1 ligne continue derrière laquelle sont rangées les 8 pièces du joueur B.
Les pièces du jeu : 2 ensembles de 8 cailloux (chaque ensemble réunit des cailloux de même famille ou de même couleur ou de même provenance, etc.).
Le joueur A répartit sur le terrain du jeu ses 8 cailloux de la façon qu'il estime, de son point de vue, la plus satisfaisante, sans tenir compte des lignes pointillées qui ne sont là que comme repères : c'est le 1er coup de la partie.
Le 1er joueur B juge cette répartition de son point de vue (diamétralement opposé). Si elle lui convient, la partie est terminée. Sinon, il place une de ses pièces où il le désire sur le terrain : c'est le 2e coup.
Il crée ainsi une nouvelle configuration qui reçoit ou non l'approbation du joueur A.
Celui-ci va réagir en modifiant sa configuration initiale mais il ne peut le faire qu'en déplaçant une seule de ses pièces.
La partie se poursuit ainsi coup par coup.
Les joueurs peuvent rejouer les mêmes pièces autant de fois qu'ils le désirent. Le joueur B ne peut pas faire revenir dans sa réserve (derrière la ligne continue) une pièce qui en est sortie.
Il n'y a ni gagnant ni perdant :
La partie se poursuit jusqu'à ce que les 2 joueurs partenaires réalisent une configuration de cailloux qui les satisfasse pleinement, l'un et l'autre, chacun de son point de vue.
Ces jeux sont répartis en grand nombre (au bord des chemins. dans les champs, dans les maisons, etc.).
Les cailloux peuvent être recherchés et choisis par chaque joueur.
Les miroirs
De nombreux miroirs, de dimensions très variables (de quelques centimètres à quelques dizaines de mètres carrés) sont disposés en tous lieux (contre les murs, au milieu des champs, entre les arbres, etc.)
→ Présentation
→ Panneau A
→ Panneau B